En 2023, nous avons constaté que de nombreux domaines d’activité ont connu des tensions de trésorerie, notamment :
- La culture de fruits et de vignes
- La métallurgie
- Le commerce de détail
- La construction
- La restauration
- Les services.
L’inflation, la hausse des taux d’intérêt, les difficultés de recrutement, la hausse des prix des matériaux et de l’énergie ont ralenti l’économie en 2023…
A l’identique de l’année 2022, 2023 a été marquée par la renégociation des PGE ayant pour la plupart débuté leur amortissement en 2022.
Un accord de conciliation, constaté ou homologué, permet d’allonger la durée des PGE en fonction des capacités de la société tout en maintenant la garantie d’Etat et ce, en toute confidentialité.
Le dispositif mis en place par la Banque de France, dans le cadre de la médiation du crédit, est prolongé jusqu’en 2026 et permet d’étaler le PGE sur 4 années supplémentaires maximum.
La restructuration des prêts engendre souvent une hausse des taux d’intérêt, ce qui pèse sur les capacités de remboursement des sociétés ;une restructuration globale, incluant l’ensemble des créanciers est donc souvent une solution efficace pour détendre la trésorerie.
En raison d’un manque d’anticipation, certaines sociétés ont été contraintes de solliciter l’ouverture d’une procédure collective ; l’ouverture de procédures préventives ne pouvant être sollicitée que les sociétés qui ne se trouvent en état de cessation des paiements depuis plus de 45 jours.
Le ralentissement de l’activité de 2023 va peser sur 2024 et en conséquence sur la trésorerie des sociétés. Dans ces conditions, la tenue de tableaux de bord, l’établissement de prévisionnels d’exploitation et de trésorerie sont des réflexes indispensables pour avoir de la visibilité sur l’avenir et anticiper au mieux les éventuelles tensions de trésorerie.